Situé à Bégadan, au nord de l’appellation Médoc et à proximité immédiate de la Gironde, La Tour de By a des racines très anciennes. Dès le 16ème siècle, la vigne est cultivée à La Tour de By et l'origine connue du Château remonte à 1599, lorsqu'il fut acquis par Pierre Tizon, seigneur du fief de By. La Tour fut construite en 1825 sur les ruines d’un moulin a blé, servant de phare pour les marins naviguant sur l'estuaire de la Gironde jusqu’au début du 20ème siècle. Alfred Rubichon fait édifier en 1876 le château actuel, à proximité de la Tour de By. Élaborés depuis 1959, ses vins sont élevés dans le pur respect de la tradition, au cœur de l’un des plus anciens chais traditionnels médocains. La résurrection de ce vignoble n'aurait pas été possible sans la présence d'un magnifique terroir, berceau naturel de quelques-uns des meilleurs crus du Médoc. Propriété familiale depuis 1965, le Château la Tour de By est aujourd’hui conduite par deux des petits-fils de Marc Pagès. Idéalement situé entre l'Océan Atlantique et l'estuaire de la Gironde, le Médoc bénéficie d'un climat à la fois chaud, tempéré, largement baigné de lumière et de soleil. Dès les années '60, l'ingénieur-agronome Marc Pagès s’entoure des meilleurs conseils des professeurs et oenologues. Cru Bourgeois Supérieur depuis 1932, La Tour de By se hisse au niveau de Cru Bourgeois Exceptionnel en 2003 et devient membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux. Le vignoble étendu récemment à 109 hectares est réparti sur 2 grandes zones : 65 hectares sur la croupe de graves de la Tour de By à Bégadan, et 44 partagés entre croupe de graves et sol argilo-calcaire à St Christoly. De l'assemblage des cépages nobles comme le Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot et Cabernet Franc nait la richesse de la gamme de ses vins. Vendanges mécaniques, thermorégulation, élevage en barriques de chêne merrain et séjour dans le chai de vieillissement, à moitié enterré et parfaitement climatisé assurent un apport technologique moderne au processus de vinification. Depuis les années 1980, l'exploitation a donné la priorité aux méthodes écologiques et la gestion de maladies et parasites, afin de réduire au maximum l'utilisation de produits chimiques en jouant sur les interactions complexes entre organismes nuisibles et utiles.